De la Galerie OAK à l’Institut Catholique de Toulouse, Sylvie Peyneau célèbre la nature

À l’aube du printemps, l’exposition Terra Botanica de Sylvie Peyneau nous convie à une balade artistique au fil des métamorphoses du monde végétal. Présentée jusqu’au 11 avril à la Galerie OAK et à l’Espace Muséographique Georges Baccrabère de l’Institut Catholique de Toulouse, elle propose une immersion dans un univers où la nature, tantôt foisonnante, tantôt épurée, dialogue avec la matière et la lumière.

« Mon travail explore les métamorphoses de la nature, de la germination à l’épanouissement, en mettant en lumière la fertilité de la terre comme symbole de création et de renouveau », confie Sylvie Peyneau. À travers des reliefs et des strates qui structurent ses toiles, elle questionne notre rapport au monde vivant, notre place dans l’univers et le lien profond qui unit l’homme à son environnement. Les fleurs sauvages, omniprésentes dans son œuvre, incarnent la liberté et la force. Parfois figées en bouquets éternels, elles célèbrent à la fois la fragilité et la puissance de la vie. Grandissant dans un village entre Bordeaux et l’océan, Sylvie Peyneau a su capter l’âme de la nature, en révéler la vitalité tout en soulignant sa singularité et sa poésie.

Galerie OAK, 2 place Montoulieu à Toulouse

Son travail oscille avec justesse entre figuration et abstraction, insufflant énergie, enthousiasme et liberté à chaque composition. Sa démarche autour des jardins devient un terrain d’expérimentations, un espace de sensations où se tissent métaphores et réflexions sur le passage du temps et le rythme des cycles naturels. L’aboutissement de cette quête s’incarne dans les séries Herbier sauvage, Fleurs, Jardin enchanté, Jardin d’été, Jardin silencieux et Terra Botanica. Chacune d’elles explore une facette différente du rapport entre l’homme et la nature, affirmant la beauté du chemin parcouru plutôt que celle, éphémère, des fleurs naissantes. Une invitation à contempler la nature sous un regard renouvelé, entre observation minutieuse et interprétation poétique.
Espace Muséographique Georges Baccrabère de l’ICT, 31 rue de la Fonderie à Toulouse